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    Piece jointe :


    Avec Ghost in the Shell, l’impression 3D fait son cinéma

    L’adaptation live du manga Ghost in the Shell est sortie sur grand écran le 29 mars dernier. Bien que controversé, en particulier sur le choix de Scarlett Johansson dans le rôle principal, le film est esthétiquement remarquable.

    Mais quel rapport avec l’impression 3D me diriez-vous ? Et bien de plus en plus d’accessoiristes y recourent. Que ce soit sur les tournages d’Iron man ou de Star Wars : Le Réveil de la Force, la fabrication additive est devenue un incontournable pour les studios hollywoodiens.

    Et Ghost in the Shell ne déroge pas à la règle.

    Dans les coulisses du blockbuster de Rupert Sanders

    A l’heure où l’on pensait que les effets spéciaux numériques allaient sonner le glas des techniques traditionnelles, l’impression 3D offre de nouvelles solutions pour donner vie aux accessoires les plus extravagants.

    Pour son film, le réalisateur Rupert Sander souhaitait donner « corps » aux éléments les plus visuellement impactant du manga et plus particulièrement au corps robotique du Major.

    Pour ce faire, il a fait appel aux Néo-zélandais du studio Weta, véritables spécialistes des effets spéciaux traditionnels. Ce même studio s’était déjà illustré sur les sets d’Avatar, Mad Max : Fury Road et plus récemment sur le très discutable Warcraft.

    Pour ce projet, en plus du corps mécanique de Scarlett Johansson, ils ont également conçus la combinaison Thermoptique du Major, des Geishas Androïdes animatroniques et différentes armes futuristes.

    Un véritable travail d’orfèvres

    Des centaines d’heures et plusieurs semaines de travail ont été nécessaires pour réaliser le corps robotique du Major.

    L’équipe de Weta a tout d’abord réalisé un scan 3D du corps de Scarlett Johansson (les petits chanceux) et ont ensuite imprimées des centaines d’éléments en ayant recours à différentes techniques d’impression 3D. La stéréolithographie pour des impressions en résine noire et transparente, le frittage sélectif par laser pour les poumons en nylon et l’impression 3D métal pour les articulations et les armatures.

    Une fois l’assemblage et les finitions terminées, une série de test caméra ont été effectués pour voir comment l’ensemble rendait à l’image.

    Et il faut bien reconnaitre que même si ce film de rentrera pas dans les annales du cinéma, son esthétique et le soin apporté aux accessoires valent à eux seuls le détour.

    L’impression 3D au secours de nos amis les bêtes

    Les applications médicales de l’impression 3D se développent à grande vitesse. Aussi rien d’étonnant à ce que nos amis à quatre pattes en profitent également. De nombreux vétérinaires se penchent aujourd’hui sur l’introduction de la fabrication additive dans les opérations chirurgicales les plus complexes.

    Animal Avengers, les héros des espèces menacées

    Dans un précédent article, nous avions présenté l’initiative de Threeding et d’Artec qui avaient lancés une grande campagne de modélisation 3D d’espèces en voie de disparition afin de que les chercheurs puissent mener à bien leurs études sans nuire à ces charmantes créatures.

    Les Animal Avengers de leur côté vont directement sur le terrain pour soigner des animaux gravement blessés. Basé à Sao Paolo, cette équipe composée de vétérinaires, de chirurgiens dentaires et de designers 3D ont déjà fait les gros titres grâce à leurs interventions hors du commun.

    Sauvetage de Freddie la Tortue qui avait perdu sa carapace lors d’un feu de forêt, reconstruction de bec pour l’oie Vitoria et bec de titane pour Gigi le Ara, cette fine équipe utilise des techniques de pointes pour permettre à ces animaux de poursuivre leur vie en liberté.

    Freddie la Tortue et sa carapace 3D printed
    Freddie la Tortue et sa carapace 3D printed

    Si vous souhaitez les soutenir dans leurs projets, vous pouvez faire un don ici.

    Le vétérinaire star du petit écran

    L’impression 3D vétérinaire n’est pas réservée qu’aux animaux exotiques. Aussi depuis quelques semaines vous pouvez suivre sur la chaine Numéro 23 les aventures du professeur Noel Fitzpatrick, vétérinaire Irlandais basé en Grande-Bretagne et passionnées de fabrication additive.

    Dans Supervet, vous pourrez suivre son quotidien au sein de son cabinet où, assisté d’experts en modélisation 3D, il réalise des prothèses bioniques pour redonner leurs motricités aux chiens et chats de ses clients.

    Certes, au vu du prix des interventions, nombreux sont les sceptiques qui ne voient pas l’intérêt de sauver la vie de « simples » animaux de compagnie. Et pourtant au-delà de réconfort qu’il peut apporter aux familles attachées à leurs petites bestioles, le professeur Fitzpatrick, par son approche innovante de la chirurgie vétérinaire, est à l’origine de nouveaux protocoles de soins qui pourraient bien trouver leur application dans le domaine médical.

    Quand l’impression 3D permet de résoudre un crime

    Nous avons vu assez d’épisodes des experts Miami pour connaitre les prouesses dont est capable la police scientifique. Cette dernière peut maintenant compter sur un nouvel allier de choc en l’impression 3D.

    Le meurtrier était à deux doigts de s’échapper …

    En Juin dernier, la police a fait appel au service d’un laboratoire du Michigan pour les aider à avancer dans une sordide affaire de meurtre.

    En effet, la police soupçonne le téléphone portable de la victime de contenir des précieuses informations qui pourraient les mener vers un suspect. Mais voilà, le fameux téléphone est bloqué par un système de reconnaissance d’empreintes digitales.

    Aussi, comme les inspecteurs disposaient d’une numérisation des empreintes digitales de la victime, l’idée de les imprimer en 3D a germé.

    Ainsi Anil Jain, un professeur de l’université du Michigan, s’est portée volontaire pour produire les fameux doigts en plastique. L’autre problème, c’est qu’il impossible de savoir quel doigt la victime utilisait pour débloquer son téléphone. Le laboratoire a donc reproduit les 10 doigts, juste au cas où (même s’il est fort à parier que ce soit un pouce ou un index).

    Dernier problème, les systèmes capacitifs des téléphones ont besoin de la conductivité de notre corps pour fonctionner. Ce que ne permettent pas des doigts en plastique. Pour pallier à cette difficulté il a donc été décidé de les recouvrir de fines particules métalliques.

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?

    C’est pourtant simple de contacter le constructeur du téléphone pour en obtenir le mot de passe. Certes, mais cela demande de disposer d’un mandat.

    Dans le cas présent ça ne poserait pas vraiment de problèmes, puisque la victime est décédée. Les 5émes (protection contre l’auto-incrimination) et 4ème (protection contre les recherches et saisies illégales) amendements seraient donc respectés. Même si le téléphone contenait des informations qui lieraient la victime dans des affaires criminelles, on ne traine pas les morts en justice.

    Mais cette affaire étant l’opportunité pour la police de tester de nouvelles méthodes d’investigations, il est bon de se pencher sur l’alternative qu’offrirait l’impression 3D. Elle pourrait aider à contourner ce fameux mandat et ainsi accélérer les procédures. Car si un mot de passe est considéré comme « un contenu de l’esprit » et est de par ce fait protégé par la loi, les preuves tangibles comme l’ADN et les empreintes digitales ne le sont pas.

    Pour l’instant, la nouvelle technique n’a pas encore fait ses preuves. Mais il est fort à parier que dans un futur proche l’impression 3D permettra de résoudre plus rapidement des affaires similaires. Du moins jusqu’à ce que la loi tranche sur le statut des empreintes digitales comme substituts de mots de passe.

    Votre dernière demeure sur mesure avec l’impression 3D

    Comme Prince ou Lemmy Kilmister, disposez d’un repos éternel dans une urne 5 étoiles. L’entreprise américaine (MN) Foreverence vous propose de réaliser sur mesure votre urne funéraire grâce à l’impression 3D.

    La vie après la mort ok, mais pas dans n’importe quel bocal

    Si vous avez déjà eu l’occasion de voir les publicités entre les programmes de l’après-midi sur les chaines publiques (entre Derrick et « Des chiffres et des lettres »), vous aurez déjà entendu parler d’Aviva et de ses conventions obsèques. A l’écran, de fringants retraités ravis de dire à leurs proches que tout est réglé pour leur grand départ #FUN.

    J’ai toujours trouvé ça un peu glauque de choisir son cercueil et tout le toutim de son vivant. Mais je viens d’avoir une révélation : quitte à faire un dernier voyage, autant le faire avec panache.

    Je vous raconte tout ça car, vous n’êtes surement pas passé à côté de l’info, une des plus grandes icones de la pop music, Prince, nous a quitté. Depuis peu ses fans peuvent venir se recueillir sur ses cendres dans sa résidence de Paisley Park et là, Ô surprise, son urne n’a rien de conventionnel.

    En effet, cette urne n’est autre qu’une maquette (48 x 45 x 35 cm) de Paisley Park imprimée en 3D. Très détaillée elle dispose d’une miniature du piano iconique de l’artiste et est ornée de son symbole. Quant aux cendres, elles sont reparties à l’intérieur des colonnes de cette charmante maison de poupées.

    L'urne fermée. On notera les cristaux du symbole choisis par Tyka Nelson herself.
    L’urne fermée. On notera les cristaux du symbole choisis par Tyka Nelson herself.

    Pour le bon goût on repassera, mais selon sa sœur « Tyka Nelson », qui a participé à la conception, c’est ainsi qu’il aurait souhaité que l’on se souvienne de lui.

    L’urne ouverte. Des éclairages ont également été intégrés à l’ensemble.

    Moi aussi je veux partir comme une star

    De rapides recherches m’ont alors mené vers l’entreprise qui s’est occupée de sa réalisation, Foreverence, qui avait également créé celles de Lemmy Kilmister et de Scott Weiland.

    Sur le site Internet de l’entreprise, on vous invite à concevoir une urne à votre image en leur faisant parvenir tous les visuels qui expriment votre vie et vos passions. L’équipe de Foreverence se charge alors du design et va imprimer votre chef d’œuvre.

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    Boostez votre libido avec l’impression 3D !

    Il est  bien loin le temps où acheter un sex toy pouvait être considéré comme sulfureux. Exit les sex shops glauques et la dame souriante du catalogue de VPC, cette industrie qui génère plus de 22 milliards d’euros par an s’attaque aujourd’hui à l’impression 3D.

    Du plus personnalisé au plus fantaisiste, il y en a pour tous les goûts

    Vous ne le saviez peut-être pas mais 53% des femmes et 44% des hommes déclarent avoir déjà utilisé un sex toy. Aussi, avec une telle popularité il était évident que le monde de l’impression 3D se penche sur la question. Certaines entreprises ont d’ailleurs eut recours à l’impression 3D pour réaliser les moules de leurs jouets pour adultes. C’est le cas de Geeky Sex Toys qui a récemment fait parler d’elle pour sa collection inspirée par Pokémon Go.

    pokesextoys
    Collection « Pokémoan » par Geeky Sex Toys

    Devant un tel succès, peut être que vous aussi vous seriez tenté d’imprimer vos propres sex toys. Mais par où commencer ?

    Sexshop3d : La marketplace spécialisée dans les modèles 3D de sex toys

    Les adeptes de l’impression 3D sont particulièrement familiers avec le concept de marketplace. Ces plateformes mettent en relation acheteurs et vendeurs de fichiers de modèles 3D. Sexshop3d est l’une d’elle, et vous l’aurez compris, on y retrouve essentiellement des sex toys (pour homme / femme / couple) que l’on peut s’offrir pour quelques euros.

    Un exemple de réalisation de sexshop3d.com . Le modèle 3D est disponible sur le site pour environ 5 €
    Un exemple de réalisation de sexshop3d.com . Le modèle 3D est disponible sur le site pour environ 5 €

    Acheter le modèle 3D est l’étape la plus simple du processus, l’impression, quant à elle, peut s’avérer plus délicate. En effet on ne peut pas s’insérer n’importe quoi n’importe comment ma bonne dame ! Pour ceux qui n’auraient pas encore eut entre les mains un produit imprimé en 3D, c’est très rugueux de base. C’est pourquoi le site propose également un espace expliquant le B.A BA de l’impression 3D de sex toys, vidéos à l’appui. Choix des matières (l’ABS est recommandé pour ses propriétés hypoallergéniques), finissions et techniques alternatives (le moulage, l’impression en silicone), tout y est expliqué pour que cette expérience se fasse en toute sécurité.

    Encore une fois, l’impression 3D n’a pas fini de nous surprendre !

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    Café, bière et chanvre … L’impression 3D passe en mode hipster !

    Imprimer en 3D avec du café ? Focus sur les nouveaux filaments eco-friendly.

    Au-delà de la qualité de l’imprimante, celle des filaments n’est pas négligeable. Et dans ce domaine 3D Fuel étonne avec ses nouveaux filaments eco-friendly.

    Basé aux États-Unis et en Irlande, 3D Fuel est un fabricant de filaments pour imprimantes 3D pas tout à fait comme les autres. En plus des classiques filaments en PLA (Polymère biodégradable à base d’amidon de maïs), la marque s’est récemment penchée sur la production de fils utilisant du plastique végétal afin de limiter l’impact de l’impression 3D sur l’environnement. Aujourd’hui l’entreprise va plus loin en proposant des fils combinant plastique et déchets agricoles. Une révolution tant écologique qu’esthétique.

    Café, bière … Qu’est-ce que je vous sers ?

    Baptisé « c2composites », la nouvelle gamme de filaments en biomatériaux de 3D Fuel a été élaborée en collaboration avec c2renew, un laboratoire spécialisé dans la conception de bio-composants.

    Étonnement, la prise de conscience écologique dans le monde de l’impression 3D semble largement anticiper le déploiement massif de cette technologie. A titre d’exemple la société française Le FabShop (aujourd’hui en cessation d’activités) s’était penchée sur un filament à base d’algues dès 2013.

    Pour ce qui est de 3D Fuel, leurs nouveaux plastiques sont produits à partir de marc de café, de sous-produits issus du brassage de la bière et de chanvre sourcés auprès de producteurs locaux. Tout un programme !

    Leur première création, Wound Up, est un filament réalisé à partir de marc de café. Au-delà de sa belle couleur brune, ce filament dégage également une légère odeur … de café.

    Bien que la tentation d’imprimer une tasse à café en café soit grande, la marque nous met cependant en garde en nous rappelant que le PLA utilisé dans le procédé ne permet pas aux produits fabriqués de résister aux fortes températures. Dommage.

    Leur seconde invention, Buzzed, fait quant à elle appel aux résidus de brassage de la bière, ce qui lui confère une belle couleur dorée et un grain naturel.

    Enfin, Entwined, le filament en chanvre, est surement celui qui présente le plus grand intérêt en termes d’esthétique. En effet, celui-ci comprend un grand nombre de particules végétales qui offrent au produit finit de beaux reflets pailletées.

    Et au final, à quoi ça sert ?

    3D Fuel garantit que ces nouveaux filaments ont les mêmes propriétés que les fils PLA et ne demandent donc aucun ajustement particulier pour les imprimantes 3D exploitant ce type de technologie. C’est donc l’occasion de tester des fils avec de nouvelles couleurs, textures et parfums tout en faisant un geste pour l’environnement.

    Et c’est déjà pas mal !

    Tilt Brush by Google donne une nouvelle dimension à votre imagination

    Pour ceux qui s’y sont déjà frottés, il faut bien admettre que la modélisation 3D n’a rien d’aisée ni d’intuitif. Mais cela va bientôt changer grâce à Tilt Brush …

    Quoi de plus frustrant pour l’artiste qui sommeille en vous que d’être limité par ses compétences en modélisation alors que sa créativité ne connait pas de limite. Les ingénieurs de chez Google ont dû entendre vos prières et viennent de lancer un nouveau logiciel au concept révolutionnaire : Tilt Brush.

    Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?

    Tilt Brush, pour faire simple, c’est un Photoshop version réalité virtuelle. Pas d’écran, ni de plan de travail, votre nouvel espace de jeu, c’est votre salon !

    Equipé de votre HTC VIVE, un casque de réalité virtuelle qui s’accompagne de 2 manettes initialement conçus pour le gaming, il vous suffit de lancer le logiciel (disponible sur Steam pour environ 28€) pour pouvoir commencer à créer des œuvres d’arts en 3 dimensions.

    A l’instar d’un Photoshop, vous disposez d’une large palette d’outils auxquels vous accédez au sein même de votre espace virtuel. Vous êtes alors totalement libre de vos mouvements et vous pouvez vous déplacer à loisir dans le monde que vous vous créez à grand coup de moulinets du poignet.

    Les images étant parfois plus parlantes que les mots je vous laisse découvrir la vidéo de présentation.

    Mais à quoi ça sert ?

    Si ce n’est à vous plonger dans un univers de science-fiction en mode Minority Report sous acide, Tilt Brush ouvre également la porte à une nouvelle forme d’art digital.

    En effet, la popularité de la réalité virtuelle et le taux d’équipement allant crescendo, il ne fait aucun doute que d’ici quelques années (mois ?) nous consulterons des galeries d’univers tridimensionnels comme nous parcourons aujourd’hui des albums photos sur Pinterest. Et ça Google l’a bien compris en mettant en avant les fonctionnalités de partage intégrées à son nouveau logiciel.

    Au-delà des projets artistiques purs, nous pouvons également imaginer que cette nouvelle interface saura trouver des échos positifs chez les designers et les stylistes qui pourrons présenter leurs créations d’une façon totalement inédite et plus parlante que sur un écran traditionnel.

    En résumé les possibilités semblent quasi-illimitées avec Tilt Brush / HTC VIVE. Le seul défaut c’est que le talent et la créativité ne sont pas inclus dans le package.

    Préparez-vous pour une véritable hipsterie, l’imprimante 3D qui tatoue débarque !

    Déjà 2 ans que l’équipe d’Appropriate Audiences travaille d’arrachepied au perfectionnement de leur machine à tatouer. L’imprimante 3D serait-elle en passe de remplacer les salons de tatouages ?

    C’est en 2013 que 3 étudiants de la prestigieuse école ENSCI, les Ateliers imaginent un concept de machine à tatouer reposant sur l’impression 3D. Ce qui n’était à l’époque qu’un projet scolaire s’est vite transformé en une véritable quête du Graal pour ces ingénieux parisiens, et ce ne fût pas de tout repos.

    Ils nous volent notre travail !

    Dès le début la fine équipe tient à rassurer les tatoueurs. Non, l’imprimante 3D ne va pas remplacer les salons traditionnels, bien au contraire elle pourrait devenir un complément à leur activité.

    En effet, avec la démocratisation du micro-tatouage, petites bricoles monochromes pour rebelles d’opérettes, instagrameuses branchées et autres hipsters sans originalité, quel bonheur de pouvoir confier l’encrage de ces casse-pieds ambulants à une machine !

    Une photo publiée par @e_zekee le

    Car vous ne le savez peut être pas, en tant que profane du monde de la bousille (ça veut dire tatouage dans le jargon des artistes tatoueurs et des bobos qui lisent les inrocks), mais les salons de tatouages débordent de petits jeunes qui accourent avec le portefeuille de maman pour se faire faire la même merdouille trop « cute » que Rihanna, Miley Cyrus et autres célébrités qui trouvent ça trop cool de se faire tatouer une moustache sur l’index …

    Bref autant dire que cette « nouvelle » clientèle se moque bien du talent de l’artiste qui va s’occuper de répondre à leurs desideratas futiles. Quant aux tatoueurs, bien obligés de gagner leurs croûtes, on ne peut pas dire que faire 10 fois par jour des symboles infini « pas trop gros sinon ma mère va râler » soit très épanouissant.

    Alors, pour ma part je trouve l’idée d’une imprimante pour tatouages de relous absolument géniale !

    Et la machine alors ?

    Cette sympathique machine n’est pas encore commercialisée et les tests se poursuivent chez Appropriate Audiences qui peine à trouver des cobayes pour tester l’engin. Et pourtant à en voir les vidéos, on ne peut pas nier la qualité du travail produit. Certes pour l’instant il s’agit de dessins assez simples, mais on nous promet que l’imprimante est capable de réaliser des dégradés époustouflants et surtout de faire ce que la main de l’homme peut difficilement reproduire, à savoir des cercles parfaits et des motifs d’une extrême précision.

    Trop beau pour être vrai ?

    « Le tatoué », c’est le nom de l’imprimante, n’a pas laissé le monde des tatoueurs indifférents. Si certains crient au génie, d’autres, comme le célébrissime Tin-tin, sont plutôt sur la réserve, et on peut les comprendre. En effet, quid de la relation tatoueur-tatoué, mais également de l’incapacité de la machine à pouvoir tendre la peau, interpréter les sensations du cobaye et tout ce qui fait que l’acte d’encrage ne relève pas uniquement d’une prestation de service mais d’une expérience humaine à part entière.

    Et bien sur ce sujet je me permets de donner ma vision personnelle du problème. La machine finira par répondre à ces contraintes de mises en tension de la peau et autres actes purement mécaniques afin d’avoir un résultat irréprochable.

    Pour le deuxième point, nous sommes là face à un faux problème. Les personnes qui souhaitent se faire faire une bricole « à la mode » sans aucune valeur sentimentale ou symbolique seront ravies de ne pas avoir à faire la conversation à un artiste dont ils se moquent des conseils (un micro-tatouage aussi parfait soit-il ne vieilli jamais bien) et du talent.

    Quant à ceux qui aiment le tatouage et le considère comme un art à part entière, et bien je doute fortement qu’ils se détournent des salons de tatouages traditionnels.

    Au final tout le monde devrait y trouver son compte !

    Cui-cui fait le moineau, croa croa fait le corbeau, bzz bzz fait l’imprimante

    Quand l’impression 3D vient au secours des espèces en danger …

    Je le sais, vous le savez, nous le savons, bon nombre d’espèces animales sont en danger, plus particulièrement chez les oiseaux qui voient leur nombre diminuer jour après jour, que ce soit à cause du braconnage, de la recherche ou bien encore de la destruction de leur habitat naturel.

    Fort de ce constat, la marketplace de modèles 3D Threeding et le fabricant de scanners Artec 3D se sont lancés dans un projet qui fleure bon l’écologie et la publicité gratuite (rohhh, oui je suis cynique et alors !), modéliser plus de 50 espèces d’oiseaux en voie d’extinction. Parmi lesquels nous retrouvons l’aigle impérial, le Pygargue à queue blanche, le Manchot de Humboldt et bien d’autres encore.

    C’est donc armé de leurs scanners Artec qu’une joyeuse bande de volontaires s’est lancée dans la modélisation de ces charmants volatiles en scannant leurs versions empaillées (pensée émue pour ces spécimens morts pour la cause) mis à leur disposition par des musées et des universités.

    Mais quel est le but de la manœuvre ?

    Avec ce projet, les équipes de Threeding et d’Artec espèrent éveiller les consciences et démontrer aux chercheurs et conservateurs l’intérêt de la modélisation 3D pour partager, échanger et mener à bien leurs études.

    oiseau-3d

    Les modèles 3D réalisés sont disponible sur Threeding pour quelques dollars mais sont proposés gratuitement aux écoles et aux centres de recherches.

    Prochaine étape pour Threeding, la modélisation de reliques antiques, encore une fois pour en assurer leur préservation.

    Alors certes, cette belle initiative n’est pas dénuée d’ambitions commerciales, mais si cela permet d’éviter que ce qui est arrivé au Dodo ne se reproduise, c’est déjà pas mal.