Peut-on hacker des smartphones avec l’impression 3D ?
08 février 2019
Depuis l’introduction de la reconnaissance faciale sur nos précieux smartphones, nous n’avons eu de cesse de tester les limites de cette technologie dite infaillible. Une équipe du magazine Forbes a trouvé une solution imparable : l’impression 3D.
La sécurité des smartphones : une sacrée prise de tête
Il y a quelques années, lorsque les constructeurs de smartphones avaient ajouté le verrouillage par empreinte digitale sur nos téléphones, nous étions persuadés d’avoir atteint le summum de la sécurité. Et puis on s’est rendu compte que ce n’était pas si difficile de falsifier des empreintes.
Soucieux de nous aider à protéger au maximum nos données personnelles (mouai …) les fabricants nous alors proposé la reconnaissance faciale. Cette fois-ci on pouvait dormir sur nos deux oreilles.
Oui mais voilà, c’était sans compter sur l’acharnement d’une équipe de journalistes bien décidée à trouver une faille dans le système.
Pour ce faire, ils ont eu la brillante idée d’utiliser l’impression 3D. Après avoir enregistré son charmant minois sur différents modèles de téléphones (sous Android et sous iOS), le journaliste à l’initiative du projet a alors fait fabriquer une reproduction de sa tête en 3D.
Il s’est donc rendu chez Backface à Birmingham (Royaume-Uni), une société spécialisée dans l’impression 3D de figurines (un peu comme les mini-moi), pour se faire tirer le portrait.
L’entreprise dispose en effet d’un studio équipé de 50 caméras capables de générer des modélisations 3D haute-fidélité. Une fois la tête imprimée et les derniers détails peints, l’expérience pouvait commencer.
Et là, le choc ! Sur la majorité des téléphones sous Android la feinte fonctionne. Les téléphones de la firme à la pomme restent par quant à eux impénétrables.
Afin d’avoir quelques explications, les journalistes ont alors contacté les constructeurs. Les retours sont unanimes : utilisée seule, la reconnaissance faciale n’est pas totalement infaillible. Combinée à la reconnaissance d’iris par contre, plus de soucis. Enfin … pour le moment !