Quand Louis Vuitton passe à l’impression 3D
12 décembre 2017
A défaut de se lancer dans la conception de vêtements et d’accessoires 3D printed, le géant du luxe français a eu recours à la fabrication additive pour créer son dernier pop-up store…
L’innovation au service de la mode
Il n’aura fallu que deux semaines à l’équipe d’OMUS pour réaliser la nouvelle boutique éphémère de Louis Vuitton au centre commercial Westfield de Sydney. Une tâche loin d’être de tout repos.
Spécialisés dans la conception de projets 3D printed aux formats XXL, les australiens de l’agence OMUS (On demand Manufactured Unique Solutions) ont été choisis par Louis Vuitton pour concevoir la toute première boutique 100% imprimée en 3D de l’histoire du retail.
Toujours à l’affut des dernières tendances, le groupe LVMH souhaite cette fois-ci innover dans le domaine du merchandising en proposant une expérience boutique inédite. Le passage à l’impression 3D s’imposait donc comme une évidence.
Le pop-up store de tous les records
Le pop-up store a été imprimé en 48 morceaux qui ont ensuite été assemblés puis enveloppés d’un film argenté Avery Supreme pour donner à la structure aux formes organiques un effet miroir de toute beauté.
Pas moins de 2 imprimantes Massivit 3D, un fabricant d’imprimantes 3D grands formats basé en Israël, ont été nécessaires à la réalisation de cette boutique installée en seulement 3 jours.
La création de cette structure de 900 kg, que beaucoup pensaient irréalisable, fut l’occasion pour OMUS et Massivit 3D de pousser leur technologie dans ses derniers retranchements. Une preuve encore que l’impression 3D ne connait pas de limite et offre des solutions répondant aux exigences des marques les plus prestigieuses.
Le pop-up store fermera ses portes le 18 Décembre, mais il est fort à parier que la marque renouvellera prochainement l’expérience.
En tout cas chez Click’n 3D on croise les doigts pour voir ce petit bijou débarquer dans l’hexagone.