Des logements imprimés en 3D pour héberger les sans-abris
22 novembre 2017
Le problème du mal logement dans les grandes métropoles mondiales n’est pas une nouveauté. Beaucoup d’associations œuvrent pour apporter des solutions, le plus souvent temporaires, aux sans-abris. Mais peu de projets de grande envergure ont vu le jour.
On se rappelle de l’opération des Enfants de Don Quichotte en 2006 et de leur village de tentes installées le long du Canal Saint Martin (Paris). Dix ans plus tard, il n’est pas rare de croiser quelques-unes de ces tentes ci et là. Une opération qui avait éveillé les consciences mais qui dès l’hiver passé s’était faite oublier.

New-York est également touchée par ce phénomène, car comme toutes les grandes villes, on y trouve peu de nouvelles constructions et surtout peu de logements à destination des moins fortunés. On estime actuellement à 61 000 le nombre de personnes sans-abris dans la grande pomme.

C’est en partant de ce constat que l’agence Framlab, un studio de design et d’architecture basé à NYC et à Oslo, a mis au point le projet Homed.
Homed : Des habitations imprimées en 3D à flanc d’immeubles
L’idée de Framlab est particulièrement innovante : construire des complexes de capsules habitables le long d’immeuble déjà existants. En effet, si il n’y a plus de place au sol pour construire de nouveaux logements pourquoi ne pas tenter une construction à la verticale.
Ces capsules hexagonales en aluminium seraient être fixées le longs de façades sans porte ni fenêtres. L’intérieur de ces capsules serait quant à lui imprimé en 3D à partir de plastique recyclés et ne nécessiterait pas l’ajout de meubles ou d’équipements extérieurs.

Les pods pourraient remplir différentes fonctions : espaces couchages, pièce à vivre, salle de bain. L’agencement de ces espaces étant adapté en fonction des occupants (familles, couples, célibataires …).

Enfin, la façade des pods serait réalisée en « Smart Glass », des fenêtres connectées permettant d’afficher des publicités et créant ainsi une source de revenues complémentaire pour les occupants.

Reste maintenant à savoir si la ville de New-York va autoriser la construction de ces « Homed » qui permettrait enfin d’apporter une solution durable au problème de mal-logement.